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Article extrait de Boulisnaute du 2 octobre

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On vient d’enregistrer du nouveau sur le circuit national, avec les nouvelles règles communiquées la semaine dernière par la Fédération sur son site officiel. Des mesures qui portent principalement sur sept points :

Exit les Nationaux, Supranationaux, Internationaux et Evènementiels. On parlera désormais de Top 300, Top 500 ou Top 1000, selon le montant, par personne, du premier prix attribué aux vainqueurs.

  • Fin de l’obligation de distribuer des prix des les sorties de poules : la seule contrainte pour l’organisateur sera de payer à partir des 16èmes.
  • Obligation d’indiquer sur l’affiche le « prize money » et le début des dotations. Le "prize money" c'est l'enveloppe totale des indemnités que l'organisateur distribue.
  • Revalorisation de la dotation minimale nécessaire à l’obtention du label national.
  • Parties de poule en « Swiss System » uniquement lorsque le concours est limité à 64 équipes.
  • Montant des engagements compris entre 10 et 20 euros par joueur ou joueuse.
  • Obligation d’organiser toutes les compétitions, mixtes et vétérans compris, sur 2 jours.

 

Un ensemble de règles motivé par un désir de laisser plus de latitude aux organisateurs, comme l’indique le président M. Le Bot :

« Nous demandons aux organisateurs de respecter le cahier des charges, bien sûr, mais en ce qui concerne les indemnités, il faut qu’ils aient la main. Ce sont eux qui construisent leur évènement, eux qui prennent les risques, c’est à eux de décider comment ils veulent répartir les prix. C’est ce qu’ils demandaient, nous les avons entendus. »

 

Du côté des organisateurs, la satisfaction est plutôt de mise. Gilles Bonutti, le président de l’association des organisateurs de nationaux, ne cache pas la sienne : « Nous réclamons plus de souplesse, c’est le cas. C’est une très bonne nouvelle. »

 

Certains, comme le président d’Espalion, Robert Coste, apprécient de ne plus avoir à rembourser les engagements en sortie de poules : « Les dotations pour le 2ème jour pourront être plus conséquentes. Quand on vient de loin et qu’on n’est pas invité, se qualifier pour les 8èmes, c’est doubler son budget. Il faut qu’on puisse mettre plus d’indemnités sur les parties du dimanche. »

 

Mais d’autres sont plus réservés, comme Gérard Beydon, l’organisateur de Bourg St-Andeol, qui regratte le passage à 2 jours des nationaux vétérans : « Nous sommes plusieurs à en intégrer un à notre semaine bouliste, et il se joue dans la journée. Ça va nous poser des problèmes, et ces nationaux évolueront peut être vers de simples régionaux. Quant au national, nous continuerons certainement comme avant à rembourser après les poules. La vie est difficile pour beaucoup de monde, et ce sont les joueurs modestes qui font le succès de nos concours. Nous ne voulons pas les pénaliser. »

 

Chacun dera donc comme bon lui semble, et le paysage des nationaux devrait prendre l’an prochain l’aspect d’une mosaïque extrêment variée, dans laquelle les compétiteurs choisiront ce qu’il leur convient le mieux. Une nouvelle donne donc, et une victoire pour M. Le Bot. Le patron de la FFPJP semble avoir réussi à imposer, face à crtains ultras de son comité directeur, une ligne directrice plus souple.